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L’âme lasse d’un cerveau meurtri et fatigué
De ce vain espoir inavoué
Enfoui aux creux des méandres sombres
D’un cerveau meurtri et fatigué,
Mon âme lasse, dans le néant, sombre
Enfoui aux creux des méandres sombres,
Un cruel défi tâche mes pages
Tel un zombie menaçant dans l’ombre
En synapses fous de trop d’orages
D’un cerveau meurtri et fatigué
Je vomis des pages noires d’encre
Par trop de délires enfiévrés,
Ma vie s’étrangle au poids de son ancre.
Mon âme lasse, dans le néant, sombre
En tourbillons, mes pâles neurones
S’étiolent, noyée dans ma pénombre,
Ma poésie meurt d’un rythme atone
Mon âme lasse, dans le néant sombre
D’un cerveau meurtri et fatigué,
Enfoui aux creux des méandres sombres
De ce vain espoir inavoué.
Hélène
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