Mon premier voyage à Paris

 Mon voyage à Paris..

 Je suis partie de Douai 

 La ville où j’ai travaillé pendant des années. 

 Pour rejoindre la fille que j’ai eu tout bébé, 

 A Paris, elle m’attendait. 

 Petite fille que j’ai laissée, 

 Grande j’ai retrouvé. 

 J’ai passé quelques jours très savourés, 

 Ensemble on s’est remémorée, 

 Toutes nos années passées. 

 Avec beaucoup de sensibilité, 

 Et nous avons pleuré. 

 Nos rôles se sont inversés, 

 Elle devenait la Nounou que j’étais. 

 Pour me conduire dans cette capitale, 

 Qui n’avait rien d’être banal. 

 Elle me laissa devant une bloggeuse inconnue, 

 Sur le net, que j’avais connu. 

 Nous, nous sommes rencontrées, 

 De suite, un courant est passé. 

 De nos idées échangées, 

 Très vite nous avons sympathisé. 

 De nos rires et de nos confessions, 

 Est née une affection. 

 A prés avoir passé une excellente soirée, ou nous avons bien déliré, 

 Je pense qu’elle me restera marquée. 

 Et là !!!Une amitié nous est née.. 

 Puis arriva le jour du départ, 

 Il fallait que je reparte. 

 Avec un cœur si gros,

Que je ne savais dire un mot.

La Mélancolie

 La mélancolie se fertilise,

Comme une fleur qui se fragilise.
Qui doucement t’enivre,
Jusqu’à ce mal de vivre.  

 Alors arrête de toujours gémir!
Trop de gens, j’ai vu souffrir.
Dans la vraie souffrance, ou la maladie,
Et font moins de bruit.

 Avance dans le temps,
Les minutes chantent leur éternel chant.
En naviguant la rivière de l’anxiété,
Une perle de l’espoir sera trouvée.

 Tout en brassant les vents nouveaux,
Un récent passage t’ouvrira les bras de haut.
Dans un océan immense d’eau troublé,
Dans lequel tu perds peu à peu les pieds.

 Une bise de peine,
Tes émotions saignent.
Elle s’est levée sur toi,
Elle te plonge en émoi.

 Alors regarde devant toi et tu verras,
La douleur ce n’est pas ça.
Ne sois pas toujours mélancolique,
Sois un peu réaliste…..

 L'Automne

 A travers la brume de l' automne

 On voit quelque chose qui nous étonne.

 Les banches s’effeuillent tout à coup.

 Elles frôlent vôtre coup.

 Leur chute est si lente,

 Doucement s’envolent par le vent.

 Du regard on peut suivre

  En reconnaissantLe chêne à la feuille de cuivre

 Et l’érable à la couleur de sang.

 On voit aussi s’ouvrir les fleurs en retard,

 Que le jardin garde pour dernier trésor.

 C’est ! Le dahlia qui noue sa cocarde,

 Et le souci revêt sa toque d’or

 La forêt met sa robe rousse

Le Printemps

Quand commence le printemps,

 La nature s’éveille doucement.

 Saison de fleurs et des plaisirs,

 Beau temps parfumé de zéphire.

 Pour éblouir nos yeux le ciel sort ses couleurs,

 Et! Il devient troubadour.

 Immense symphonie ou les fleurs,

 Se mélangent en un jour aux bourgeons de velours.

 Sous la douce et fragile lumière,

 Herbes frêles, rameaux tendres et roses trémières.

 L’ombre qui les frôle et le vent qui les noue,

 Toute vie autour de nous.

 Quand le soleil commence à baisser,

 La fin de l’après midi va arriver.

 Les oiseaux n’arrêtent pas de chanter,

 Emerveillés par la luminosité.

 Ils publient leurs noces dans le ciel,

 Les arbres se sont habillés en couleur pastel.

 Tandis que sous les branches, les amoureux de mèche,

 Pour se compter fleurette, se contente d’être à la fraîche.

 Pendant que roucoulent les tourterelles,

 Il tombe une pluie d’hirondelles.

 Oui!!! Le printemps est là.

Une maison, une grand-mère 

La rivière coulait paisiblement

 Là bas à l’orée de la vieille maison

 Une grand-mère au visage burinée

 Se tenait assise sur une chaise

 On entendait la rivière, les oiseaux

 Tantôt que le soleil réchauffait ses vieux os

 Ici le temps semblait s’être arrêté

 On se serait dit au siècle dernier

 La vie y était paisible Bien à l’abri de ces nuisances sonores

 De ces pollutions et de ses déforestations

 La nature était restée intacte

 Et le temps aimait s’y arrêter.